Ils ont un grand pouvoir : celui de nous amener avec eux par la puissance de leur talent. Dès la première note, les mots valsent, s'enchaînent, rebondissent, et jouent la farandole. Ils sont facétieux, drôles, émouvants, mordants : "ni une ni Dieu", "elle était tombée de la dernière nuit", "j'ai chopé la syntaxe en lisant Saint Ex".
Conquise, aimantée, l'assistance sous le charme ne quitte pas des yeux les trois mousquetaires. Le piano fou se prête sans fausse note au jeu des compères.
Tour à tour bar, castelet, cachette, son concours essentiel tandis que les deux lurons le soumettent à leur fantaisie et aux nécessités du texte.
Un moment absolument inoubliable ! Émotion et originalité garanties.
L'Indépendant